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Pole Dance : quand la barre devient boussole et refuge

Dernière mise à jour : 24 août


À La Plume Air Club, nous ne voyons pas la pole dance comme une simple discipline acrobatique. Pour nous, c’est un langage. Une poésie en mouvement. Sur la barre, ce n’est pas le corps qui exécute, c’est l’âme qui parle. La barre devient une boussole, un refuge, parfois un miroir. Chaque montée, chaque glissade contrôlée, chaque rotation est une

métaphore du vécu. On ne danse pas "autour" de la barre, on danse "avec". Et ça change tout.

Mais pour comprendre la place unique qu’occupe la pole dance aujourd’hui dans nos vies – et pourquoi elle nous bouleverse autant – il faut faire un pas de côté, et regarder d’où elle vient.


Des origines multiples, entre ancrage culturel et oubli volontaire


La pole dance ne vient pas de nulle part. Elle est née à la croisée des cultures : on retrouve des traces de danses acrobatiques autour d’un poteau dans plusieurs régions du monde.


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En Inde, le Mallakhamb existe depuis plus de 800 ans. Ce sport traditionnel mêle yoga, acrobatie et force, exécuté sur un mât de bois. Ce n’était pas une “danse”, mais une pratique physique d’élite.



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En Chine, le Chinese Pole, toujours pratiqué dans le cirque contemporain, propose un travail en hauteur à plusieurs mètres du sol.





Ces pratiques sont physiques, techniques, et respectées. Elles n’ont rien de sexuel preuve que l’usage du poteau, en tant qu’outil de mouvement, précède de loin les clichés qui entourent la pole dance.

Mais cette partie de l’histoire a longtemps été mise de côté, au profit d’un récit plus racoleur et simplifié.


L’appropriation occidentale : sensualité, stigmatisation, puis réinvention


Au 20e siècle, la pole s’invite dans les clubs de strip-tease. C’est là que l’imaginaire collectif commence à la figer : une femme sensuelle, dansant autour d’une barre, sous des lumières tamisées, pour charmer un public souvent masculin.

Mais ce regard est bien réducteur. Ce serait comme dire que la danse contemporaine n’est qu’une série de gestes énigmatiques dans une salle blanche et froide, observée en silence. La vérité est bien plus vaste, plus libre, et infiniment plus lumineuse.

La pole, c’est une danse d’expression, de puissance, de jeu et de métamorphose. Et elle ne cesse de se réinventer.

Oui, la sensualité peut faire partie du développement de la pole. Oui, certaines pratiquantes revendiquent cette esthétique, avec fierté. Mais ce n’est pas toute l’histoire.


Ce qui est fascinant, c’est ce que des milliers de femmes, personnes queer, neurodivergentes ou marginalisées ont fait de cet outil : elles l’ont repris, réinterprété, réinvesti. La pole est devenue une scène d’expression personnelle, une pratique artistique engagée, un outil de transformation corporelle et identitaire.

La pole aujourd’hui : discipline artistique, inclusive et militante ?

La pole dance, telle qu’on la pratique en 2025, est un univers à facettes multiples. Elle ne se laisse plus enfermer dans une seule catégorie : ni danse, ni sport, ni art, ni performance… mais tout cela à la fois.


Une discipline qui développe une force unique, accessible à tous


Contrairement aux idées reçues, la pole dance ne demande pas d’être musclée ou très forte pour commencer. Cette croyance peut être un frein énorme pour beaucoup de personnes qui aimeraient tenter l’aventure.

Ce que la pole demande, c’est :

  • de la curiosité,

  • de la patience,

  • et surtout de l’écoute de soi.



La force vient avec la pratique, elle est une transformation naturelle du corps, pas une condition préalable. Elle ne ressemble pas forcément à la force du fitness classique : c’est un mélange de coordination, de gainage, de stabilité et d’intelligence du mouvement.

Beaucoup de débutantes sont surprises de réussir des figures et mouvements qu’ils pensaient hors de portée. Cette force nouvelle est un symbole puissant de ce que la pole apporte au-delà du physique.


 
 
 

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