Sous nos ailes, un nuage de confiance
- a2 la plume
- 16 oct.
- 3 min de lecture
Dernière mise à jour : 19 oct.
Plus qu’un tapis, un compagnon de confiance
À première vue, le crash mat ressemble à un simple tapis épais posé au sol. Pourtant, dans l’univers aérien, il est bien plus que ça. C’est le gardien discret de nos entraînements, celui qui accueille les hésitations, les essais, les petites chutes et les grands progrès.
Utiliser un crash mat, ce n’est pas avouer sa peur : c’est honorer son corps et respecter son apprentissage. Que l’on débute ou que l’on maîtrise déjà les inversions, il reste un allié précieux pour s’entraîner avec sérénité.
Et surtout, il ne faut jamais hésiter à en parler avec son ou sa professeure. Demander conseil, exprimer une appréhension, demander à ajouter un crash mat sous soi : tout cela fait partie d’une relation de confiance et de bienveillance.
À La Plume Air Club, on aime rappeler qu’un bon apprentissage commence toujours par une communication ouverte entre les fées et leurs guides.
Pour les débutantes : oser sans crainte
Quand on commence la pole ou les disciplines aériennes, la peur de tomber est naturelle. Le crash mat permet de franchir cette première barrière : il crée une zone de sécurité où l’on peut tester, rater, recommencer… sans appréhension.
Grâce à lui :
On ose tenter de nouvelles figures sans se bloquer.
Le corps apprend à faire confiance, à se relâcher.
Le mental se libère, car la peur n’a plus le dernier mot.
Ce sentiment de sécurité est essentiel : il aide à progresser plus vite, mais aussi à garder la joie de découvrir. À La Plume Air Club, nous aimons rappeler que tomber fait partie du vol — et qu’avec un crash mat, même les atterrissages deviennent doux.
Et si tu ressens le besoin d’en avoir un, n’hésite pas à le dire à ton prof : c’est ton entraînement, ton rythme, et ta sécurité avant tout.
Pour les fées plus avancées : la sécurité ne s’abandonne jamais
Avec le temps, certaines figures deviennent familières, et la confiance grandit. Pourtant, même les fées les plus expérimentées savent qu’un crash mat n’est jamais “de trop”. Quand on travaille une nouvelle transition, une figure complexe ou une inversion en hauteur, il reste essentiel pour prévenir les blessures et protéger le corps.
Les artistes aériennes professionnelles l’utilisent aussi pendant leurs entraînements : parce que la sécurité n’enlève rien à la performance, elle permet simplement de se concentrer sur la technique et la beauté du mouvement.
Et là encore, parler à sa prof est essentiel. Chaque professeur connaît les bons moments pour retirer ou replacer un crash mat. C’est ensemble qu’on construit la confiance nécessaire pour s’élever toujours plus haut.
Choisir le bon crash mat
Tous les crash mats ne se valent pas, et leur choix dépend de la discipline et du niveau.
Pour la pole dance, un modèle rond et épais (8 à 12 cm) est idéal, surtout pour les figures en hauteur.
Pour le cerceau ou le tissu aérien, on privilégie des tapis plus grands et plus denses, capables d’amortir une chute verticale.
Certains studios utilisent des crash mats pliables, faciles à ranger et à déplacer selon les besoins.
Un geste de bienveillance envers soi

Utiliser un crash mat, c’est avant tout un acte d’amour envers soi-même. C’est reconnaître que l’on apprend, que l’on évolue, et que chaque progrès mérite douceur et sécurité. Il n’est pas réservé aux “débutantes” : il est le symbole d’une pratique consciente, respectueuse, et confiante.
Et chaque fois que le doute s’installe, une simple parole échangée avec la prof suffit souvent à le dissiper. Parce qu’à La Plume Air Club, la communication fait partie du vol — et chaque échange aide à se sentir plus forte, plus sereine, plus libre.
Le crash mat, un nuage sous nos ailes
Sous nos figures, nos inversions et nos envols, il y a ce tapis silencieux qui veille. Il n’enlève rien au courage, il le rend plus libre.
Parce que s’envoler, ce n’est pas ignorer le sol — c’est savoir qu’il sera toujours là pour nous rattraper en douceur.





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